Notre film au Brésil est dispo
J’ai grandi dans un monde où “faire du business”, c’était faire du profit.
Point.
Un monde d’hommes en costume, de tableaux Excel et Powerpoint, d’extraction, d’exploitation.
On y parlait croissance, jamais limites.
Tout s’accélérait — années 80, 90, 2000 — et l’argent devenait la seule mesure de réussite.
Puis sont arrivées les startups.
Jeunes, rapides, brillantes.
Elles ont remplacé la cravate par le hoodie, le bureau d’angle par le coworking, le cigare par le smoothie.
Mais au fond, elles poursuivaient la même course : plus de productivité, plus de levées, plus de tout.
En face, il y a toujours eu les “alter”.
Ceux qui refusaient le jeu.
Ils parlaient nature, conscience, sobriété.
Mais souvent depuis la marge, sans impact réel.
Résultat : deux planètes.
L’une qui exploite.
L’autre qui proteste.
Et entre les deux, un vide.
Ceux qui tentent d’allier sens et performance sont catalogués comme “greenwashers” ou “hypocrites”.
C’est ce monde fracturé qu’on a vu aux États-Unis : un pays qui pousse tout à l’extrême. Des personnes souvent obsédées par l’argent pour l’argent, dans un pays où il n’y a pas le choix, l’erreur menant directement à la rue.
De retour, je me suis demandé si un modèle qui réconcilierait l’économie et le vivant était possible, ou tout simplement une utopie.
Et un nom s’est imposé : VEJA.
J’avais reçu Sébastien Kopp sur GDIY en 2017.
À l’époque, la marque faisait 30 millions d’euros de chiffre d’affaires. Une belle réussite, certes, mais une broutille dans l’univers ultra concurrentiel des sneakers.
Il avait un beau discours, une vraie vision, mais je voulais voir ce qu’il y avait vraiment derrière les mots
Alors je l’ai appelé.
Et je lui ai dit : “ouvre-moi les portes de VEJA. Je veux tout voir, aucune restriction”.
Seb n’a pas hésité une seconde.
“Banco.”
Deux mois plus tard, on s’envolait pour le Brésil.
Objectif : aller voir à la source.
Pas les discours, pas les slides. Les faits.
Les usines.
Les extracteurs de caoutchouc.
Les bureaux.
Les gens.
Treize jours à traverser le pays, à poser des questions sans filtre.
Treize jours à observer une entreprise qui ne ressemble à aucune autre.
Une boîte qui refuse la pub, les levées, les égéries.
Qui grandit sans grossir.
Aujourd’hui, VEJA, c’est 250 millions d’euros de chiffre d’affaires, 600 salariés, 2500 familles productrices de caoutchouc bio. Détenue à 50/50 par ses deux co-fondateurs.
Et surtout, une radicalité rare : prouver qu’on peut construire un business mondial sans détruire la planète.
Ce voyage m’a bousculé.
Parce qu’il ne raconte pas une utopie, mais une réalité.
Parce qu’il remet tout à plat : la performance, la valeur, la réussite.
On en a fait un film.
“Faire du business autrement.”
Treize jours pour remettre en question tout ce qu’on croyait savoir sur l’entrepreneuriat.
Il est disponible ici sur ma chaîne YouTube @mattstefani
On a tout fait pour retranscrire le mieux cette aventure que nous avons adorée, n’hésitez pas à le partager au maximum, et laisser des commentaires constructifs.
Tourné au milieu de notre périple brésilien, cet épisode est probablement le plus insolite de l’histoire de GDIY.
Deux heures enregistrées au cœur de la forêt amazonienne, avec l’un des entrepreneurs les plus inspirants et lucides que j’aie rencontrés : Sébastien Kopp, cofondateur de VEJA.
En 2024, VEJA, c’est 250 M€ de chiffre d’affaires, 600 employés et 2500 familles productrices de caoutchouc bio.
Le tout, sans pub, sans égérie, sans levée de fonds, mais avec une vision radicale : prouver qu’on peut construire un business mondial sans détruire la planète.
Écoutez l’épisode, regardez le film, et venez comprendre comment on peut “faire grandir sans grossir”.
Le déclassement de la France par Fitch, des taux qui ne baissent plus, des secteurs à la peine : faut-il tout vendre ou, au contraire, saisir les opportunités ?
Géraldine Métifeux est une habituée de La Martingale. Associée et gérante du cabinet Alter Egale, elle accompagne au quotidien des particuliers pour optimiser leur gestion de patrimoine.
À mon micro, Géraldine explique comment adapter sa stratégie d’investissement à la fin de l’année 2025.
Si vous gérez une boîte, vous savez à quel point la paie peut vite tourner au cauchemar.
Entre les bulletins, les congés, les primes, les changements de contrat… c’est un terrain miné.
Et c’est exactement pour ça que j’aime PayFit.
Ils ont tout repensé pour simplifier la vie des entrepreneurs et des RH : la paie, la gestion du personnel, les notes de frais, les absences, tout se fait depuis une seule plateforme.
Et leur dernière nouveauté est vraiment top : les fiches de paie sont désormais encore plus claires et détaillées, pour que chaque collaborateur comprenne enfin ce qu’il touche et pourquoi.
Simple, lisible, et fini les “euh… c’est quoi cette ligne ?” à chaque fin de mois.
Bref, un outil qui vous fait gagner du temps, de la sérénité et quelques cheveux : payfit.com
On se moque parfois de la formule “l’Uber pour XYZ”. Et pourtant, c’est l’un des hacks d’innovation les plus efficaces : prendre un modèle qui marche (mise en relation instantanée, marketplace, abonnement) et le transposer dans un secteur encore mal servi.
Cette semaine dans Magma, on prend exemple sur une nouvelle startup américaine, qui aide les adultes à se lancer dans un nouveau sport en quelques clics.
Le problème ? Difficile et intimidant de trouver un coach quand on débute.
La solution ? Une plateforme qui connecte directement avec des instructeurs de paddle, yoga, golf… avec la première leçon gratuite pour briser la glace.
Au-delà du sport, le vrai enjeu est de cartographier les secteurs où ce principe n’a pas encore frappé : santé, B2B, éducation. Ce n’est pas un cliché, c’est une grille de lecture pour repérer les prochains business.
Pour découvrir de quel business on parle : https://bit.ly/MS-lkd
#Rasoir d’Ockham : Quand on bâtit un projet, on a tendance à complexifier : ajouter des features, des couches, des options, des détails… jusqu’à ce que ça devienne ingérable. Le rasoir d’Ockham nous rappelle le contraire : « Les entités ne doivent pas être multipliées sans nécessité ». En clair : la solution la plus simple (avec le moins d’hypothèses) est souvent la meilleure. Dans vos décisions stratégiques, vos MVPs, vos analyses de produit : souvenez-vous-en. Et si vous avez envie de creuser : la page Wikipedia fera un bon point de départ.
#OnetoOneBiarritz : La semaine dernière, j’ai eu la chance d’échanger avec Matthieu Lehanneur au One to One Biarritz sur un sujet qui me passionne : “Designer l’invisible, faire dialoguer raison et émotion.” Un moment fort, entre philosophie, business et création. On y parle d’intuition, de beauté, et de cette part invisible qui fait toute la différence dans un projet. Le replay est dispo sur YouTube : ici
#CasquePremium : quand James Dyson est passé sur GDIY, son équipe nous a offert deux casques Audio OnTrac. Et depuis, tout le monde se les arrache au bureau. C’est un bel objet, qu’on trouve généralement aux alentours de 400€, mais si vous aimez les casques et que vous cherchez à vous isoler efficacement dans des endroits bruyants avec une autonomie battant tous les records, vous ne serez pas déçus.
Matt/
PS : cette initiative Brésilienne n’est pas moralisatrice. Notre projet avait pour but de voir s’il était possible de faire autrement. Nous avons obtenu beaucoup de réponses. Mais je compte bien aller découvrir encore bien d’autres univers très différents. Notre prochain voyage sera booké cette semaine, j’ai hâte de vous en dire plus.
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