Et qui savent s'outiller
Depuis un an, la même phrase revient.
Chez les indépendants, les agences , les consultants et plus généralement chez des managers, des cadres, des fonctions support, des directions intermédiaires.
“L’IA est en train de tuer mon métier.”
C’est faux.
Ce qui disparaît n’est pas un métier.
Ce sont des positions intermédiaires, floues, installées depuis des années dans un entre-deux confortable.
Ni vraiment expertes.
Ni réellement décisionnaires.
L’IA ne remplace pas l’intelligence.
Elle remplace l’exécution standardisée.
La reformulation.
La coordination vide.
Tout ce qui consiste à faire circuler de l’information sans jamais en être responsable.
Elle ne prend pas de risque.
Elle n’assume aucune conséquence.
Elle ne tranche pas quand les données sont incomplètes.
Mais elle fait très bien ce que beaucoup faisaient déjà sans le formuler.
Les profils les plus fragilisés aujourd’hui ne sont pas les juniors.
Ce sont les profils intermédiaires mal positionnés.
Les chefs de projet non spécialistes.
Les rôles de “passe-plat” entre le client, la créa, le client à nouveau, puis le dev.
Les fonctions qui organisent, traduisent, coordonnent, sans maîtriser ni le problème de fond, ni la solution finale.
On le voit dans le conseil.
Dans les agences.
Dans la créa.
Dans le copywriting.
Mais aussi dans le marketing, la communication, les ressources humaines, certaines fonctions managériales, et plus largement partout où le rôle s’est construit sur la circulation de l’information plutôt que sur la prise de décision.
À l’inverse, ceux qui sont sur le terrain gagnent.
Ceux qui testent.
Ceux qui enquêtent.
Ceux qui produisent réellement.
Ceux qui manient les outils, y compris l’IA, au quotidien.
Les journalistes qui creusent.
Les développeurs qui construisent.
Les experts qui savent dire non.
Les opérateurs qui comprennent ce qu’ils font, et pourquoi ils le font.
Ils ne sont pas remplacés.
Ils sont augmentés.
Parce que leur valeur ne repose pas sur le fait de savoir faire.
Mais sur le fait de savoir décider.
De comprendre un contexte.
D’assumer un choix.
L’IA peut produire.
Elle ne peut pas décider.
Et dans le monde réel, la valeur ne se joue jamais uniquement sur la qualité d’un livrable.
Elle se joue sur le timing.
Sur le contexte.
Sur la responsabilité.
Là où il n’y a pas de décision claire, l’IA s’impose.
Là où il y a un choix à assumer, l’humain reste central.
La question n’est donc pas de savoir si l’IA menace votre activité.
La vraie question est plus simple.
Quelle décision êtes-vous le seul à pouvoir prendre ?
Quelle responsabilité portez-vous réellement ?
Qu’est-ce que vous comprenez du contexte que personne d’autre ne voit ?
Si les réponses sont floues, le danger est réel.
Pas à cause de l’IA.
À cause du positionnement.
L’IA n’annonce pas la fin du travail.
Elle signe la fin des rôles confortables, mal définis, sans responsabilité claire.
Ce n’est pas une crise technologique.
C’est une crise de positionnement.
L'or blanc s'est trouvé une banquière.
Carole Benaroya gère Kujten comme une banque d'affaires : 250 employés, 65M€ de CA en 2024, et plus de 50 boutiques à l'international.
Mais le cachemire n'est pas une matière comme les autres. L'or blanc a ses codes, la finance aussi.
Carole maîtrise les deux et nous emmène dans les coulisses d'une des plus belles réussites du retail français pour comprendre le business de la mode.
"Si j'avais gagné l'UTMB, HOKA n'existerait peut-être pas pas."
Aujourd'hui, HOKA fait 2,2 milliards de chiffre d'affaires avec 40% de marge.
Cette histoire s’est construite sur un paradoxe qui défie toute logique. L'industrie pensait minimaliste, HOKA arrive avec des semelles géantes qui donnent la sensation de voler.
Une masterclass d'innovation de la part d’un "mountain kid" qui a créé l'iPhone du footwear.
Acheter des objets de luxe sur Vinted pour les revendre avec une marge, c’est un business accessible à tous. Découvrez comment repérer les bonnes affaires et revendre avec profit sur les plateformes de seconde main.
Marine Bibas alias Pepita est une marchande de bijoux et d’objets singuliers. À mon micro, elle nous partage toutes ses bonnes pratiques pour acheter et vendre des objets de luxe en ligne.
Quand on monte une entreprise, on passe son temps à faire des arbitrages.
Mais il y a un sujet sur lequel il n’y a plus trop de débat aujourd’hui : le futur sera électrique.
Et ça, le groupe EDF, mon partenaire pour cette newsletter, l’a bien compris.
Ils accompagnent des milliers d’entreprises, petites et grandes, dans leur électrification.
Concrètement : c’est passer du fioul, du gaz ou du thermique à des solutions électriques compétitives et durables. Dans les usines, les bâtiments, les véhicules, les datas… partout.
Et ce n’est pas juste bon pour la planète :
→ ça réduit les coûts,
→ ça renforce la souveraineté,
→ et ça ouvre la porte à une vraie performance durable.
Bref : vous bossez sur un projet d’électrification ?
Allez voir ce que propose EDF.
Ils ne sont pas que des fournisseurs d’énergie : ce sont des partenaires de transformation.
L’énergie est notre avenir, économisons-là !
Comme tous les mois de décembre, Magma se prête au jeu des prédictions pour l'année à venir. Pour 2026, l'une d'entre elles porte sur notre besoin de déconnexion, si omniprésent que l'Australie fait entrer l'usage du digital dans la législation en interdisant l'accès aux réseaux sociaux aux plus jeunes !
L’Analog Escapism (ou Slow Punk) s'impose comme l'antidote délibéré à la saturation digitale subie par les millennials et la Gen Z. Alors que la montée de la solitude et de l’isolement préparait le terrain pour les applications de rencontre (relire notre signal faible de 2024), la fatigue générée par l’hyperconnexion confirme aujourd’hui l’appétit croissant pour le retour au tactile analogique.
Une partie de ces consommateurs reprend progressivement le contrôle de son attention, renoue avec le monde physique et ralentit. Qu'est-ce que ça présage côté business ? La suite est à lire dans Magma. https://bit.ly/MS-lkd
#StageGDIY : Nous cherchons un(e) stagiaire de fin d’études “Responsable Développement” pour rejoindre l’équipe GDIY dès janvier 2026 ! Contenu, production, formats, IA, expérimentation : vous serez plongé au cœur de la machine. Si vous aimez comprendre comment les formats fonctionnent, écrire, bidouiller, tester, optimiser et que vous avez envie de prendre des responsabilités dans un média qui grandit vite, c’est peut-être pour vous.
Envoyez vos candidatures à : jobs@stefani.fr (partagez à vos neveux et petits cousins - on ne veut que des stars !)
#iFly : C’est mon obsession 2025. Et la meilleure idée de cadeau pour votre père Noël : iFly.
J'ai volé 3 fois en 2025, et j'ai déjà réservé une session en janvier 2026. La MEILLEURE EXPERIENCE DE MA VIE. Avec mes enfants (le plus gros sourire figé de leur vie), avec mes collègues, et avec des clients, j'ai fait tous les formats. Régalade. J'ai négocié durement (pour de vrai) et obtenu un code promo de -20% pour vous : DOIT . Faites moi confiance. Paris / Lyon / Aix-Marseille - je ne suis pas rémunéré, juste un partage de kiff.
#Pizzeria : Dans mon épisode avec Armand, j'ai été méchant gratuitement avec la pizzeria d'en bas du bureau au début de l’épisode. Alors que j’adore les entrepreneurs, j'oublie parfois que nous sommes très écoutés... Du coup, c'est revenu à ses oreilles et ça a un petit peu buzzé. Comme je déteste être méchant, je vous propose qu'on s'y retrouve le 15 janvier à 19h et qu'on lui fasse sa meilleure journée de chiffre d'affaires de toute sa vie. Les 20 premières pizzas sont pour moi, et j’essaye de faire venir Armand !
#CompteInsta : Un compte Insta que j’aime beaucoup en ce moment : @geronymonstre. C’est créatif, un peu fou, jamais lisse. Ça sort des rails, et ça fait du bien. Si vous aimez les univers qui ont une vraie personnalité, allez y jeter un œil.
Matt/
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