Constat simple : nous vivons sous la dictature des messages et des notifications.

La réactivité est devenue une vertu. Mais c’est une illusion.

Répondre n’est pas produire. Une journée passée dans les e-mails, Slack et WhatsApp est une journée sans création, sans "production", sans décisions structurantes.

Le travail qui compte exige de la concentration longue - du "Deep Work". Or chaque alerte fragmente l’attention, augmente le coût de changement de tâche et réduit la qualité du raisonnement.

À l’échelle d’une équipe, cette dispersion se traduit par des projets qui n’avancent pas et des décisions qui se décalent.

Vous le savez, je milite contre cette logique de disponibilité permanente.

Nous publions plus de 250 podcasts par an, j’en anime près de 150, tout en pilotant nos plateformes et plusieurs projets entrepreneuriaux.

Et pourtant, j'ai tellement l'impression d'être à la ramasse, en particulier parce que je ne réponds qu'à moins de 50% des messages qui me sont adressés.

Pas parce que je suis hautain ou supérieur, parce que j'essaye d'être concentré sur mes priorités.

Cette cadence n’existe que parce que le temps de production est sanctuarisé, et que la communication est traitée comme ce qu’elle est : un support, pas la mission.

Règle de base : Priorité > Réactivité.

Produire et décider d’abord ; répondre ensuite, quand le cœur du travail est fait.

Je vous propose un protocole concret, simple et radical :

•⁠ ⁠Commencer par produire. Première heure sans messagerie ni réseaux. Une tâche à fort levier, terminée.

•⁠ ⁠Bloquer deux créneaux de Deep Work/jour (60–90 min). Mode avion. Notifications coupées. Porte fermée.

•⁠ ⁠Canaux asynchrones, horaires bornés. E-mails/Whatsapp (ou Slack) traités 1 à 2 fois/jour, jamais en continu.

•⁠ ⁠Urgence unique, canal unique (pour moi le téléphone). Un seul vecteur pour l’urgence réelle, avec un délai de réponse explicite.

•⁠ ⁠Signature et attentes claires. « Réponse sous 24–48 h... ou plus.»

Par défaut, l’absence de réponse immédiate n’est pas un refus.

•⁠ ⁠Bannir 80 % des notifications. Seules celles qui créent de la valeur opérationnelle survivent.

•⁠ ⁠"Batcher" la communication. Regrouper les réponses et décisions mineures en fin de bloc, pas entre deux.

•⁠ ⁠Agenda sous contrainte. Chaque réunion doit décrire objectif, livrable, décision attendue - sinon, pas de réunion (le plus difficile, pour nous les méditerranéens) - suivi demandé à l'un des participants.

•⁠ ⁠Pare-feu aux sollicitations externes. Les messages non sollicités passent après la production et la vie privée. Ils n'engagent que la personne qui les envoie.

Rituels de pilotage. Une revue hebdo des priorités et décisions ; tout le reste s’aligne dessus.

La réactivité impressionne dix minutes.

La production et les décisions pèsent des années.

Priorité à la production. L'efficacité suivra.

Bises de Chine,

N'hésitez pas à m'ajouter sur Insta si vous voulez suivre nos hallucinations quotidiennes !

Le reste de la newsletter vous est proposée par l'équipe GDIY.

> GDIY : #503 - Maxime Aiach - Acadomia, Shiva - Créer 2 millions d’emplois sans embaucher

Entreprendre c’est jouer avec les règles.

Maxime Aiach a décidé de les modeler.

Fondateur d’Acadomia, Shiva et aujourd’hui Nos Aimés, il a bâti un empire de plusieurs milliers d’agences et créé plus de deux millions d’emplois en France, sans jamais vraiment embaucher.

Un épisode important pour l’économie invisible devenue vitale.

> GDIY : #502 - Thomas Sammut - Préparateur Mental - Faut-il forcément souffrir pour réussir ?

C’est le postulat, presque hérétique, de Thomas Sammut.
Préparateur mental, il a contribué à plus de 150 médailles internationales, dont celles de Florent Manaudou et Léon Marchand.

Là où beaucoup glorifient la souffrance, Thomas prône le plaisir.
Et ça marche : grâce à lui, Léon Marchand, alors en pleine crise, retrouve le goût de la natation et décroche 4 médailles d’or aux JO 2024.

Un échange rare, humain et inspirant sur la performance, la joie, l’équilibre et sur la façon d’exceller sans s’y perdre.

> La Martingale : Home Equity : la rénovation énergétique sans prêt ni mensualités

Rénover son bien pour améliorer sa performance énergétique : une nécessité qui soulève de nombreuses questions. Quel budget prévoir ? Comment financer ces travaux ? Faut-il vraiment se lancer ?

Hervé Degreve est cofondateur de Vasco, une société de financement spécialisée dans la rénovation énergétique. À mon micro, il décrypte les enjeux, les coûts et les solutions de financement.

Il y a des semaines où tout s’accélère.
Les notifications, les rendez-vous, les to-do qui débordent.
On court après le temps, on sature, et au fond… on sait qu’il faut lever le pied.
Mais on ne sait plus comment.

Et si la solution, ce n’était pas d’ajouter quelque chose, mais d’en enlever ?
De faire moins, mais mieux.

C’est exactement ce que proposent Garnier et le WWF France, nos partenaires : revenir à l’essentiel. À ce qui nous fait vraiment du bien.

On a tous une forêt à moins de 10 kilomètres. Pas besoin de prendre la voiture ou de bloquer un week-end : juste 30 minutes.

30 minutes qui, selon les études, suffisent à faire baisser le stress de façon significative.

30 minutes pour respirer. Faire une pause.

Se rappeler qu’on est un corps, pas juste un agenda sur pattes.

C’est ce genre de gestes simples que Garnier et le WWF France veulent remettre au cœur de nos routines.

C’est pour ça que Garnier et le WWF France s’unissent aujourd’hui :

pour rappeler qu’il n’y a pas de soin sans lien avec la nature.

Chez Garnier, prendre soin de soi, c’est aussi prendre soin de ce qui nous entoure.
Avec le WWF France, ils encouragent des gestes simples, accessibles, bons pour soi et bons pour la planète.

Pas besoin de gadgets ou de méthodes miracles.
Une balade en forêt, c’est parfois tout ce qu’il faut.
Un moment à soi, sous les arbres.
Une reconnexion.

Et si vous revenez avec les joues un peu rouges et le cœur plus léger…
Vous verrez : c’est encore mieux qu’un sérum.

Retrouvez toutes leurs actions sur : wwf.fr/prenons-soin-des-forets

> Le Magma de la semaine : L’usine à idées qui inspire les prochains business

Quand je cherche la prochaine idée pépite de business, ou quand un ami me demande des pistes, je pense évidemment à Magma. Mais même Magma va parfois recopier les notes du voisin : la preuve avec la veille faite sur Product Hunt.

Lancée en 2013 par Ryan Hoover, reste, 12 ans plus tard, une plateforme de référence pour découvrir les nouveaux produits tech, SaaS ou hardware. Chaque jour, des créateurs y publient leurs projets, la communauté vote, commente et fait émerger les plus prometteurs.
Depuis sa création, la plateforme a déjà vu plus de 150K produits y être lancés.
Pour une start-up, figurer en tête de Product Hunt, c’est une validation de marché instantanée : visibilité, feedback direct d’utilisateurs qualifiés et souvent les premiers clients. Les produits les plus upvotés révèlent aussi les tendances business du moment : les secteurs où la demande explose et où il reste encore de la place pour innover.

La suite dans Magma : https://bit.ly/MS-lkd

> Recos de la semaine

#Questionnaire : Promis, c’est rapide : 2 petites questions, 25 secondes montre en main.
Juste pour mieux comprendre comment vous écoutez GDIY… et continuer à le faire évoluer dans la bonne direction. Vos retours comptent vraiment. Merci !

👉 https://form.typeform.com/to/K24ZstlT

#Resto : J’ai négocié un deal pour tout le monde chez Noé. Le nouveau resto rue Legendre. Mes nouveaux copains, on les adore, la meilleure cave de Paris. Ils sont pris d'assaut le soir mais le midi c’est encore un peu mou. Alors je vous ai négocié un verre de vin ou un café offert le midi si vous venez de ma part !

#Insta : De loin le meilleur compte à suivre si vous voulez vous ouvrir les chakras sur l’art. Nat explique tout sur tout, de manière simple et ludique, notre gros coup de cœur du moment pour avoir un insta plus intelligent.

Matt/

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