Il y a des voyages qui bousculent.

Non pas parce qu’ils sont extrêmes, mais parce qu’ils révèlent des vérités qu’on oublie.

Cet hiver, nous avons décidé de partir là où le soleil disparaît pendant deux mois, juste après le solstice d’hiver : direction le cercle arctique.

Une idée qui me semblait aussi fascinante qu’incongrue.

Trois heures de lumière tamisée par jour. Le soleil ne sort jamais de l’horizon. Le froid mordant oscille entre -6 et -23°C.

Le ciel s’enflamme d’aurores boréales dès que la nuit se fait complice (20 bonnes heures par jour !)

Pourquoi toutes ces personnes restent-elles là-bas ? Pourquoi s’imposer une telle obscurité alors qu’ailleurs, la lumière abonde ?

La réponse est simple : parce que c’est là que l’on apprend à ralentir.

Leçons de la nuit polaire

Les premiers jours, tout semble absurde. On se demande pourquoi ces gens ne fuient pas vers des latitudes plus clémentes. Mais peu à peu, l’évidence s’impose.

La lumière devient précieuse. On la guette. On sort dès qu’elle apparaît, profitant de chaque instant pour respirer l’air glacial et s’imprégner du silence.

Là-bas, on vit au rythme des saisons, pas des heures.

En hiver, on hiberne. On se retrouve en famille, on joue, on apprend, on crée. Les journées se fondent dans des moments simples, intenses par leur rareté.

Puis vient l’été, et l’exact opposé se produit. Le soleil refuse de se coucher. L’énergie explose. On part randonner à 3 heures du matin, on oublie de dormir, on vit chaque seconde dehors.

Là où tout ralentit, tout s’approfondit.

Ce voyage m’a offert ce qui me fuit souvent entre les mains et dont je parlais la semaine dernière : du temps.

Des activités qui, en d’autres circonstances, auraient été reléguées à « plus tard ».

Ralentir pour mieux avancer

Ce que j’ai découvert là-bas, c’est que nous passons trop de temps à lutter contre le rythme naturel des choses.

Là-bas, on accepte l’idée de vivre à deux vitesses.
L’hiver, on se ressource. L’été, on s’embrase.

Et si c’était ça, le secret ? Plutôt que de chercher l’équilibre constant, embrasser pleinement les cycles.

Quelques recommandations si vous souhaitez tenter l’expérience :

• Coup de cœur : Lauklines Cabins, l’île sauvage de Senja (louer en voiture, y aller en bateau), les Vikings Cabins du MIT Fab Lab (un peu rustique mais très authentique).

• Inoubliable : Une sortie avec des chiens de traîneau, au cœur de la nuit polaire, entre les aurores boréales.

• À éviter : Le Clarion Hotel Aurora – 4 étoiles sur le papier, 2 en réalité - beaucoup d’attrape-touristes dans les environs de Tromsø.

Aujourd’hui, je suis de retour. Back in business.

Avec l’envie d’en découdre. Au fond de moi quelque chose a changé, mais il n’est pas vraiment question d’hiberner :)

Et vous ? Quelle est votre façon de ralentir pour mieux avancer ?

J’attends vos réponses, et vos récits de voyages intérieurs ou lointains.

> GDIY : #441 - Arthur Benzaquen - Masada, réalisateur - Qui a dit que le business n'était pas artistique ?

Il ne se prive de rien.

En plus d’être un des leaders français des salles de sport (Masada, CMG ex Club Med Gym), il n’hésite pas à se lancer dans l’artistique. Acteur, réalisateur, producteur, il va réaliser en 2015 le plus gros blockbuster des films français : “Les Nouvelles Aventures d’Aladin”, avec plus de 3,5 millions d’entrées.

Arthur Benzaquen refuse de laisser les étiquettes le brider.

À la fin des années 90, sa famille entame les démarches pour vendre le Ken Club, leur club de sport dans le cossu XVIe arrondissement de Paris, mais Arthur s'y oppose, voyant la montée de l’intérêt pour le sport. Avec son frère, ils reprennent l’affaire et font exploser le business : le chiffre d’affaires devient... leur marge !

Ils créent le groupe Masada et multiplient les projets de salles de sport “ultra-premium” jusqu’à racheter également le Club Med Gym (CMG) et recevoir le groupe Accor à son capital.

J’ai aimé cet épisode qui nous montre que rien ne nous oblige à rester enfermés dans nos lignes de nages. Ni nos études, ni nos métiers.

YOLO.

> GDIY : #HORS-SÉRIE - Nos projets fous pour 2025 - avec Clémence

C'est l'heure de notre rendez-vous de bilan annuel.

Après plusieurs années en solo, je suis ravi de vous proposer pour la deuxième année consécutive un épisode "rétrospective et projets" avec mon incomparable productrice depuis déjà deux ans, j'ai nommé Clémence Lepic.

Après cette année incroyable avec plusieurs très gros projets, que ce soit des épisodes de podcasts complètement dingues, nos projets vidéos, une cession d'entreprise, la création d'un fonds d'investissement (on parle de près de 50 millions d'euros), et encore beaucoup plus.

Mais aussi, des projections toutes aussi emballantes pour nous et je l'espère pour vous, parce qu'on compte bien vous embarquer dans toutes nos aventures.

> La Martingale de la semaine : Bilan 2024 et perspectives pour 2025

CAC 40 : -3%
Livret A : + 3%
Fonds euros : entre 2 et 4,5%
Fonds obligataires : entre 1,5 et 5,5%
Euro Stoxx 50 : +7,5%
S&P 500 : + 24%
Bitcoin : +120%

Un bilan s’impose après cette année ébouriffante et une nouvelle donne économique.

Une année exceptionnelle pour La Martingale touche à sa fin. Cela fait bientôt 6 ans que le podcast vous accompagne pour mieux comprendre et appréhender le monde de l’investissement.

De l’immobilier aux cryptoactifs, en passant par le private equity, 2024 a été riche en enseignements. Dans cet épisode spécial je reviens sur les grands moments de l’année, je partage mes convictions pour l’avenir et j’explore les opportunités qui se dessinent pour 2025.

> Le Magma de la semaine : Le viager se modernise

Apparu au XVIIIe siècle, le viager a longtemps été perçu avec méfiance, en raison de préjugés et de craintes liées aux risques financiers. Pourtant, ce modèle connaît un nouvel élan face aux défis socio-économiques actuels.

En 2023, les transactions en viager ont augmenté de +6 %, atteignant environ 5,5k opérations. Si cela ne représente que 0,5 % des transactions immobilières, ce marché injecte tout de même € 1Md chaque année dans l’économie française, grâce aux rentes et capitaux versés aux vendeurs.

Plusieurs facteurs favorisent ce regain d’intérêt. D’ici 2030, plus d’un quart des Français auront 65 ans ou plus, accentuant les besoins de solutions adaptées pour les seniors. Ajoutez à cela les incertitudes sur les retraites, la hausse du coût de la vie et les difficultés d’accès au crédit immobilier.

Pour lire la suite, sur le prêt viager hypothécaire, le viager mixte ou même des modèles hybrides !

> Recos de la semaine

#RecoLaMartingale: 10 clés pour comprendre l'économie de demain avec Thomas Friedberger, directeur général adjoint de Tikehau Capital, dans un épisode spécial de La Martingale Podcast pour explorer les grandes tendances économiques à surveiller à l’horizon 2025 et au-delà.

#GoogleDrôle: Google traduction s'est pimpé à l'IA avec 110 nouvelles langues, et on y trouve des pépites comme le "créole haïtien". Barres de rire assurées sur des termes inattendus : Réchauffement Climatique, Oiseaux, ou encore extincteur ! Have fun.

#Opportunité Alvo: acheter un acteur majeur du commerce en ligne de l’équipement nautique ? C’est possible et nous avons l’annonce sur Alvo.market : près de 10m€ de CA sur un marché de niche mais aussi très porteur ? Si je n’étais pas focus sur mes projets, j’irais très clairement creuser l’opportunité.

Sur une taille plus raisonnable, j’irais sinon regarder cette entreprise d’impression textile (120k€ de CA), dans un secteur beaucoup plus concurrentiel, mais qui, avec une “Shanty” créative à bord, pourrait exploser :)

#RecoSérie: J’ai commencé Black Doves sur Netflix, une série d’espionnage avec Keira Nightley. 2 premiers épisodes et je suis hooké ! Un peu dark, du suspense, des rebondissements, violent comme il faut… Je sens que je vais terminer rapidement.

#CombienÇaGagne: un photographe ? Je ne dis pas ça parce que c’est Clémence qui l’anime, mais le podcast que j’ai le plus kiffé pendant mes vacances (j’en ai écouté 5 en une semaine), était son épisode avec le photographe de mariage Greg Fink. Très inspirant dans sa manière d’avoir quitté Procter&Gamble, et d’avoir su faire grossir son chiffre d’affaires doucement mais (très) sûrement, pour aller jusqu’à facturer des prestations photos de mariage à plus de… 10 k€ ! À écouter Sur Spotify, Apple Podcast ou Deezer.

Bisous,

Matt/

Ps : Comme évoqué la semaine dernière, je suis sur une préparation de trail qui m’impose des sorties longues le week-end. Mes newsletters vont rester hebdomadaires, mais peut-être moins régulières sur le jour de sortie :)

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