Petite surprise
Dernière ligne droite avant la rentrée : Matt sera de retour la semaine prochaine.
Mais pour clore l’été, on a confié l’édito à Christofer Ciminelli (co-fondateur et CEO d’Orso Média), qui nous projette dans un futur où une seule personne peut bâtir une licorne.
Internet a démoli une frontière : celle de la connaissance.
Le vibe coding en abat une autre : celle de la réalisation.
Pendant vingt ans, l’économie numérique a reposé sur un duo fondateur : un marketeur et un technicien. De ce couple improbable sont nées des ESN, des agences, des armées de devs en régie… Un marché qui pèse encore 1 500 milliards de dollars par an.
Ce marché va s’effondrer.
Parce qu’avec le vibe coding, l’idée devient produit. En quelques jours. Plus besoin de cahier des charges, finis les devis à 7 chiffres et les stand-up meetings à rallonge.
C’est le monde des one person unicorns. Tim Cortinovis l’appelle la Single-Handed Unicorn : une boîte valorisée 1 milliard… bâtie seul. Sam Altman (OpenAI) le dit aussi : « On verra très bientôt des licornes avec 10 personnes ».
Et ce n’est pas de la science-fiction. Microsoft affirme déjà que 30 % de son code est généré par IA. Les premiers employés de ta boîte ne seront pas des devs ou des marketers… mais des bots.
J’en ai fait l’expérience. En deux semaines, avec Lovable, j’ai monté une plateforme de pédagogie financière basée sur les 300 épisodes de La Martingale.
Transcriptions automatiques
Analyse sémantique
Quiz et leaderboard générés en temps réel
Sans une seule ligne de code.
Évidemment, la V1 ressemblait à un gruyère en matière de sécurité. Mais c’est justement là que se créent les nouveaux métiers.
Car le no-code a ses limites :
La scalabilité : ton app encaisse 100 users, pas 10 000.
Le shadow IT : chaque salarié peut bricoler son outil dans son coin.
L’illusion de simplicité : créer est facile, faire scaler l’expérience ne l’est pas.
De là naît une nouvelle génération de jobs :
Architectes no-code pour construire solide.
No-code firefighters pour sauver les stacks qui brûlent.
Designers d’expériences automatisées pour fluidifier les workflows.
Crash-testeurs de code pour débusquer les failles.
Comme toujours, rien ne se perd, tout se transforme. Les devs ne disparaissent pas : ils changent de rôle.
Car demain, la valeur d’une boîte ne dépendra plus du nombre d’employés… mais du nombre d’idées exécutées.
La décennie qui vient sera celle des individus.
Une économie dominée non plus par les structures, mais par les idées.
Et dans ce monde-là, chacun peut devenir sa propre licorne.
PS : si vous voulez tester le service de La Martingale, c’est par ici → beta.lamartingale.io. Et promis : ce n’est plus du tout un gruyère ;)
#Productivité : Certes, c'est en anglais et un peu long (mais toujours moins que nos 3h auxquelles nous habitue GDIY) mais c'est l'une des interviews/vidéos les plus enrichissantes que Lhou, notre productrice exécutive, a écoutées ce mois-ci : il s'agit de l'un des plus grands YouTubeurs spécialisé en "productivité saine" qui parle avec un coach business star un peu atypique. Au lieu de viser la productivité effrénée, l'objectif est de trouver un rythme tenable et des stratégies pour rendre le pénible labeur agréable. Enjoy ✨
#Vibecoding : Suite à l’épisode avec Anton Osika (Lovable), on a reçu pas mal de retours et de suggestions d’alternatives. Deux outils sont revenus :
Zite : encore plus “vibe no-code”, pensé pour créer rapidement des outils internes (CRM, gestion de projet, portails clients…), avec des intégrations natives (Google Sheets, Airtable) et un système de formulaires hyper puissant.
WeWeb : moins marketing que Lovable, mais redoutable pour aller plus loin. On peut démarrer avec l’IA, continuer en no-code visuel, et même basculer en code si besoin. De quoi créer des applis qui tiennent la route sur le long terme.
Bref, Lovable n’est pas seul sur ce terrain et ça promet de belles choses pour la suite du no-code.
Dans un monde où la discrétion est la règle, Valentin et sa famille ont choisi de tout montrer. Résultat : L’Agence est devenue un phénomène mondial (diffusé dans 180 pays !) et 20% de leurs ventes viennent… d’Instagram.
Valentin partage sans filtre :
Comment casser les codes et se démarquer
Pourquoi le contenu est devenu leur meilleur business plan
Les coulisses (pas toujours glamour) de la notoriété
Le vrai visage de l’immobilier de luxe
Un épisode inspirant, audacieux, et une vraie masterclass de brand content.
Comme promis la semaine dernière, voici le 2ᵉ épisode des recos de l’été. Matt et Clem reviennent sur leurs épisodes préférés : ceux qui les ont marqués, surpris, parfois même retournés.
Des moments forts, des invités inoubliables et des discussions qui continuent de résonner longtemps après l’écoute.
Parfait pour rattraper ce que vous avez manqué… ou redécouvrir les pépites de GDIY sous un autre angle.
Investir dans les terres agricoles peut rapporter entre 4 et 7 % par an avec un loyer mensuel garanti. Mais comment accéder à cet actif refuge quand une exploitation coûte plusieurs centaines de milliers d’euros ?
Paul Rodrigues est le cofondateur et CEO d’Hectarea, une plateforme d’investissement dans des projets agricoles. À mon micro, Paul nous dit tout sur l’investissement dans les terres agricoles.
Ça fait 5 ans que je fais confiance à eToro. Et comme en investissement, c’est sur la durée qu’on voit les résultats.
Si vous débutez, je vous recommande les ETF : au lieu de miser sur une seule action, vous investissez dans un ensemble d’entreprises (le CAC40, la tech US, les plus grosses boîtes du monde…). Résultat : vous diversifiez facilement vos placements et la diversification, c’est la base.
Bref, un moyen simple et malin de faire bosser votre argent.
etoro.com
Disclaimer : Ceci n’est pas un conseil en investissement. Votre capital est assujetti à un risque.
Ça y est. Encore plus rapide que la dot-com bubble, les premiers signes annonçant le début de la fin de la bulle IA sont là. Quelques jours seulement après l’annonce de salaires de plusieurs centaines de millions de dollars pour des chercheurs en IA et autres chiffres affolants de l’ordre du milliard, ralentissement net : Meta gèle ses embauches.
Ce qui s’effondre aujourd’hui, ce n’est pas l’IA en tant que technologie, mais l’illusion d’un marché infini alimenté par le capital-risque. La question n’est plus qui impressionne le plus, mais qui transforme vraiment son secteur. Qui impose ses standards ? Qui capte la valeur ? Qui reste simple consommateur de solutions venues d’ailleurs ?
"I'm not so interested in LLMs anymore." La phrase est signée Yann LeCun, directeur scientifique de l’IA chez Meta.
Une petite pique à ChatGPT et consorts, qui montre que nous n’en sommes qu’aux prémices d’une révolution bien plus vaste. LeCun souligne que LLM actuels exigent l’équivalent de 400 000 ans de texte pour s’entraîner, alors qu’un enfant de 4 ans apprend davantage en 16 000 heures, en observant simplement le monde.
L’avenir, selon lui, se joue dans les world models : des systèmes capables de comprendre et d’anticiper le monde, non pas seulement par le texte, mais aussi par l’image, comme le fait notre cerveau.
Mais pour l’instant, on en est encore (très) loin. Pour voir les applications concrètes, c'est dans la dernière édition spéciale de l'été de Magma : https://bit.ly/MS-lkd
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